:: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Terrain d'entraînement Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Madame la comtesse? [PV Katsumi] En l'an 14 (FB)

Invité
Invité
Uzushio.
L'endroit parfait pour prendre quelques vacances ; il y fait chaud, il y a des bains publics et surtout des paysages magnifique. Tout à fait de quoi avoir l'inspiration, développer des idées de dialogues en allant dans les auberges écouter les conversations des autres gens et créer de nouveaux personnages. Toutefois, en l'absence de guide pour me présenter cette ville que je connais un petit peu pour y avoir déjà mis les pieds, il va falloir que je me fasse à l'idée de déambuler un peu. Flâner, comme dirait ma sœur avant de passer une journée entière à explorer la cité dans ses moindres recoins avant de se poser sur un toit pour observer le crépuscule.

-Tu ne vas quand même pas observer les genins de l'académie se battre? Râle Isda en faisant la moue, un peu vexée à l'idée d'avoir été appelé pour ça.
-Je vais me poser près d'un terrain d'entraînement pour observer, puis à l'occasion imaginer un bon antagoniste. J'ai toujours du mal à imaginer comment le Mizukage pourrait se battre, je suis à peu près certains que voir un combat m'aiderait à trouver la solution à ce problème. L'héroïne de mon tout premier roman fait la grimace.
-Tu ne chercherais pas plutôt un coin tranquille pour écrire les aventures de ma sœur? La comtesse? Non, pas du tout.

Ce n'est absolument pas le bellâtre torse nu et capable d'en appeler à la glace qui a éveillé ma plume, avec son torse finement ciselé et son pack de six. Tout en relief et en courbes, en train de faire des tractions à une main comme si ce n'était rien. Je suis sûr qu'Isda ne serait pas réticente à prendre un thé avec lui si l'occasion se présentait, sa sœur serait déjà en train de se pavaner en réfléchissant à une façon de l'inviter au bal.

-Ici ce sera parfait. Je pointe du doigt un arbre où je pourrais me poser pour écrire paisiblement.

Mon acolyte hoche la tête et nous voilà partie pour grimper dedans quand je me fige, bientôt suivie par l'aventurière aux cheveux rouges qui fût la toute première héroïne que j'ai pu créer. Une lectrice, dans l'arbre, de MES livres.
Et pas ceux qui parlent de voyage, de capes et de sabres. Plutôt les péripéties de madame la Comtesse face à Mr Dalcy, résolut à lui avouer son amour mais qui, à la place de lui déclarer ses sentiments après être entré en trombe chez elle, se contente simplement d'un c'est une belle maison tant il est troublé. Isda va d'elle même de l'autre côté de l'arbre, ne souhaitant pas déranger pour l'instant.
J'entreprends l'ascension très discrète du feuillu, ne souhaitant pas la déranger dans des lectures si personnelles et surtout, si fleurs bleues pour des gens dont le travail est de défendre la nation de tout. Une fois à côté d'elle, ou du moins à la périphérie de ce que je juge comme étant sa perception de l'environnement, je me permets une petite remarque.

-Comment se porte la Comtesse? Je songeais justement à lui écrire de nouvelles aventures mais je songeais qu'après ce tome, ce serait déjà bien assez d'émotion pour la lectrice. Fait rare, je lui souris.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

- Kat' ? Tu te lève déjà ? Tu va où ?
- Que ... quoi ? Oh euh ... oui, je vais m'entraîner p'tit frère, retourne dormir.


Tu avais eu chaud, sur le coup, tu ne pensais pas avoir réveiller Aiko et ... ton comportement des plus nerveux en le voyant t'avait fait sursauter, tu avais d'ailleurs presque dévoiler le manuscrit interdit, ce petit trésor que tu cachais dans ton dos après te l'être offert récemment. Cela dit, tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi même. Quelle idée de se lever si tôt ? Le soleil n'était même pas encore levé. Tu as pourtant tes raisons. Vêtue donc, comme à ton habitude, de vêtements amples, ton bandeau au bras gauche, près du coeur, le trésor dans ta main droite, enroulé dans ce qui semble être ... un tissu basique. Pas de doute, tu cherche clairement à cacher ce truc. Qu'est-ce donc de si grave ? De si important ? Toi seule sait. La porte s'ouvrit alors, passant l'ouverture tandis que tu la refermais doucement, très doucement, surveillant qu'on ne te suive pas. De plus, comme si tu cherchais à ne pas être remarquée par quiconque, tu fila en courant, à toute vitesse, un air de jubilation au visage tel un enfant à qui on aurait promis des sucreries.

- HEY ! DOUCEMENT !

Ah oui, le vieux qui tenait son petit restaurant par ici, il avait sans doute pas apprécier que tu ne le remarque qu'à la dernière minute et que tu le bouscule légèrement ... barf, il s'en remettra non ? Enfin, soit plus tranquille sérieux, tu ne fais même pas attention à ce que tu fais, cet empressement était-il si grand ? En tout cas, c'est en bien moins de cinq minutes que tu arrivais sur le terrain d'entraînement, cherchant ton petit coin tranquille du regard, tu y grimpa paisiblement, soufflant un peu en t'asseyant sur une branche assez haute ... et ainsi, commença ton petit péché mignon. Retirant le tissu du bouquin, observant la couverture : Les aventures de la Comtesse. Une oeuvre littéraire rédigée par une grande artiste : Edelweiss, bon sang que t'aimerais la rencontrer un de ces quatre, mais ... tu ne pouvais décemment pas reconnaître ouvertement lire de tels ouvrages. Pourtant, les aventures de la protagonistes te plaisaient tellement. Tu avais toujours eu ce petit quelque chose de ... Fleur Bleue, ce petit aspect romantique à l'eau de rose même si c'est un secret que tu veille ardemment à dissimuler derrière tes airs de jeune femme fougueuse, pleine de vie. Bien que, ta timidité sentimentale dénonce bien ce romantisme dont tu raffole. Tu lis donc, encore, tournant les pages les unes après les autres, sans rien faire de plus. Il était d'ailleurs très probable que quelqu'un te cherche, après tout ... tu t'était déjà faite enguirlander par autrui pour ton petit rituel de cache-cache ... sauf que cette fois ... quelqu'un t'a trouvé. Sursautant en refermant prestement le livre, le cachant sous tes fesses et faisant mine d'observer les feuilles de l'arbre.

- La comtesse ?! Quelle comtesse ?! J'en connais pas ! Je ... j'étudie les glands de l'arbre !

Oui, c'est ça, cherche des glands dans un marronnier, c'est bien, t'es crédible à souhait là. Par contre, tu tiltais quelques instant après. Elle avait bien dit qu'elle songeait rédiger la suite de cette aventure. La regardant, papillonnant des yeux avant d'ouvrir la bouche, puis de la refermer, faisant la carpe quelques instants.

- EDELWEISS ?!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Elle me parle de glands dans un marronnier, fait semblant de ne pas savoir qui est la comtesse avant d'admettre ses lectures au bout d'un moment en me demandant mon identité. Ou plutôt, en la supposant à très juste titre : je suis bien Edelweiss, la romancière à l'eau de rose qui n'a eu de cesse de transformer la fiction en réalité et de changer réalité en fiction. A être une poétesse qui déforme le monde à sa cause.

-En personne.

Je détaille brièvement du regard mon interlocutrice ; les cheveux rouges, l'air profondément avenant et bien trop belle pour ne pas souffrir des affres du célibat (à moins qu'au contraire ce ne serait une bénédiction?) Je me pose sur une branche à côté d'elle, lorgnant sur la couverture du bouquin avant de réaliser que ce n'est pas mon premier livre, une habituée des péripéties de madame la comtesse?

-Je suis Edelweiss en effet, même si beaucoup dans le Nord Ouest me connaissent sous un autre nom.

Toutefois je dois avouer être plus à l'aise quand je connais mon interlocutrice, aussi, je me permets de lui demander son nom.

-Et toi? Comment tu t'appelles fine fleur d'Uzushio?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
En personne. C'est elle. Elle reconnait que c'est bien elle, l'écrivaine Edelweiss ! C'est pas une chance ça ?! Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire ici ? Des plus surprise, assez perdue quand même, parce que, tu n'allais quand même pas ressortir le livre comme ça, sur des paroles. Si cela se trouve, c'est un coup fourré pour débusquer le livre que tu as sous tes fesses. Attends ... sous tes fesses ... passant la main, tâtonnant, un sourire nerveux alors que ... plus rien ne se trouvait là, poussant un cri de surprise alors que tu regardais partout autour et le vit finalement par terre, au pied de l'arbre sur lequel toi, et l'écrivaine, étiez perchées. Sautant alors avec précipitation, sans prendre la peine de répondre pour le moment. Attrapant vivement le livre et le serrant fortement contre ta poitrine avec un air des plus ravi.

- Mon précieux ... J'ai cru t'avoir perdu !

Une vraie folle. Tu te rends compte de ton comportement vis-à-vis de ce livre ? Qui plus est, devant des gens que tu ne connais pas. Enfin, rends toi compte que, tu sert un livre de romance érotique, contre toi, comme si c'était le plus précieux des trésors. Y'a tout de même de quoi s'inquiéter tu pense pas ? Enfin bon, soupirant de façon détendue, rassurée alors que tu relevais la tête.

- Pardon Edelweiss-san ! J'ai eu peur de le perdre. Katsumi Uzumaki, je ... suis contente de vous rencontrer !

Hochant vivement la tête alors que tu tendais le livre vers elle, comme une demande solennel envers une grande personnalité, c'était un peu n'importe quoi quand même, tu devrais peut-être calmer tes ardeurs au sujet de ces livres érotiques ... m'enfin bon, c'est ton petit pêché mignon, tu ne peux pas t'en empêcher, alors ne cherchons pas à te retirer cela, profite en plutôt. Chose que tu comptais apparemment réaliser.

- Vous pouvez le dédicacer ?! S'il vous plait Edelweiss-san !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Nous descendons de l'arbre pour retrouver son précieux livre, Isda nous guette de l'autre côté de l'arbre, un peu jalouse de voir que les aventures de sa sœur reçoivent bien plus d'attention que les siennes. D'un côté, des romans pour femmes célibataire, de l'autre des récits d'aventures et de gloire ; chacun son lectorat. J'ai un sourire devant l'embarras de la jeune Uzushiojin qui est touchante d'innocence (ou pas), je le prends délicatement en main et hoche la tête : bien sûr que je vais le dédicacer. J'apprécie de croiser des lectrices, (les lecteurs, un peu moins très honnêtement), il est toujours agréable d'avoir des retours.

-Avec grand plaisir, je note au nom de Katsumi Uzumaki alors. Une plume de cristal se matérialise dans ma main et j'inscris en lettres d'émeraudes son nom, accompagné d'une petite touche gentille. Dédié à l'éclair de rubis d'Uzushio. J'aurais bien fait référence à sa cachette, mais rien n'est venu sur l'instant.

Je lui rends, mais ne compte pas en rester la ; ce serait rater une trop belle occasion d'avoir une visite guidée d'Uzushio. Nul ne saurait laisser une telle occasion lui filer entre les doigts, surement pas moi. Je souris à la belle.

-Au fait Katsumi, je me cherche une guide pour visiter Uzushio. Je claque des doigts pour faire disparaître Isda en silence, le bruit du claquement couvrant celui du cristal se désagrégeant avec le vent. Connaîtrais tu par hasard un bon établissement d'eaux à me suggérer? J'ai entendu dire que la ville était renommée en partie pour ça. Je dois admettre être assez curieuse de ce qui peut se faire si loin des sources montagneuses de l'Enclave, mais les bains chauds m'inspirent et j'ai envie d'écrire la suite de cette épopée.

Un bain chaud reste un bain chaud. Mais la compagnie et l'environnement font tout le plaisir de pouvoir se détendre dans un lieu normalement dédié au calme et au bien être. L'avantage d'écrire sur sur du cristal et qu'il ne craint pas l'eau, aussi j'ai tout loisir de pouvoir concilier l'un de mes loisirs favoris avec mon métier favori. Mercenaire étant ma profession la plus rentable, mais aussi la plus désagréable.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Victoire ! Elle te signait une dédicace, n'était-ce pas là le jour le plus merveilleux de ta vie ?! Admets-le, tu en avais secrètement rêvée de ce jour, de cette dédicace. Tu l'avais enfin. Reprenant ton bouquin avec un enthousiasme des plus extraordinaire, reluquant la signature de cette idole qui avait eu la gentillesse d'accéder à ta requête. Le serrant alors contre toi, tu te remis à le cacher. C'était bien sympa tout ça, mais tu refusais catégoriquement que quelqu'un te voit avec un tel ouvrage pour adulte. Disons que ce n'est pas décent diraient certaines personne (dont ta mère au passage). Enfin bon, tu n'allais pas te plaindre de devoir stopper ta lecture, c'est pas comme si tu n'avais rien d'autres à faire. Tu avais face à toi, Edelweiss en personne, qui t'avouait qu'elle cherchait une guide pour vadrouiller dans le village ou même trouver des bains ...

- Des ... des bains ?!

Rougissant alors, tu imaginais bien la suite de son roman, La Comtesse aux bains, rien que l'image que cela pouvait renvoyer te fit jubiler intérieurement ! Avoue le, tu cache bien ton jeu mais tu dévore les livres de cette femme avec un appétit de femme célibataire. En même temps, qui oserait l'avouer ? Enfin, passons. Elle comptait penser à la suite aux bains ? Alors soit ! Tu affirmais d'un signe de la tête avant de finalement la guider. Durant une petite dizaine de minute, tu vadrouillais à travers le village avec elle, restant cela dit assez secrète. Tu ne la connaissais pas assez pour te permettre de faire visiter le village et, tu te contentais de la guider jusqu'au bâtiment un peu en retrait du village, où tu lui montra les bains qu'elle désirait tant.

- Je ... vous accompagne Edelweiss-san.

Sûre de toi, tu entrais alors, te préparant donc pour entrer dans l'eau chaude, une serviette posée sur le bord du bassin aquatique, tu allais surtout l'enquiquiner par rapport à ses livres.

- Vous avez déjà une idée de suite ? Elle arrive bientôt ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Enfin un bon bain chaud.
Pour citer une amie ; mon bain préféré est le bain gratuit, mon deuxième bain préféré est le bain avec un homme. Sans aller jusque la, le simple fait de pouvoir se détendre dans de l'eau chaude sans avoir à se préoccuper de rien est un luxe que j'adore. Une fantaisie de l'existence que je peux me permettre à quelques rares occasions car il faut bien l'admettre, la vie de ninja n'est pas de tout repos et c'est avec l'espoir de la laisser derrière moi pour quelques temps que je suis à Uzushio. Histoire de faire abstraction de tout ce qui peut se passer dans le sekai, de me reposer un peu, laisser les problèmes de l'Enclave à d'autre et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres. Ce que je suis en train de faire.

-Une idée de suite? Je pose ma serviette sur le rebord de l'eau avant de profiter des thermes. J'ai un soupir de soulagement en profitant de l'eau chaude. J'en ai quelques unes en effet.

Je m'étire, je songeais à le faire rencontrer l'homme de sa vie ; un grand indépendant originaire des plaines fertiles, un ninja à la langue bien pendue mais aussi très investie dans sa vie amoureuse. Mais j'ai peur de créer une certaine incohérence ; la comtesse est une femme forte et indépendante, ça ne serait peut-être pas juste qu'elle se range ainsi.
Ou alors elle pourrait finir caser avec sa meilleure amie.
Ou encore... Non, inutile d'éplucher toutes les possibilités maintenant.
Je me pose en face de Katsumi, puis dans un réflexe de comparaison regarde brièvement sa poitrine avant de faire la moue ; pourquoi est-ce que la plupart de mes lectrices en ont des plus gros que moi?

-J'ai à peine commencer le manuscrit en lui-même, mais connaissant ceux qui m'éditent, une fois que je l'aurai envoyé pour qu'il soit copié, ça ne devrait pas prendre trop de temps. La suite peut paraître dans un mois comme dans six, en fonction de mon inspiration et de mes occupations à côté. Nous sommes seules dans le bassin des femmes, je jette un oeil à la cloison de bambou qui nous sépare du bassin des hommes, personne ne guette. Toutefois, je dois m'avouer un peu surprise qu'une aussi jolie demoiselle suive avec autant d'assiduité mes récits, les hommes d'Uzushio se consacreraient donc autant aux arts ninjas au point d'en oublier l'amour courtois?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Ce bain est finalement bien plus plaisant que tout ceux dont tu à pu jouir, ne trouve-tu pas ? Avec un certain amusement, tu remarqua assez facilement ce geste que font toute les femmes entre elles : "Est-ce que sa poitrine est plus grosse que la mienne ?" Oui, tu l'avais bien vu et c'est avec un petit air de jeune femme mesquine, que tu avais bombée le torse, mettant un peu plus ta poitrine en avant. Cette fierté émanait alors de toi, celle d'en avoir une plus grosse qu'elle. Tu avais beau idolâtrer l'écrivaine, elle était tout de même une concurrente physique ! Tu jubilais même en voyant sa petite moue boudeuse, qui voulait tout dire, tu l'avais connue ce sentiment, mais maintenant, rare étaient les femmes qui rivaliser avec toi sur ce point là.

Enfin bon, hormis cet aspect féminin, le bain était encore plus plaisant quand tu songeais au fait que tu étais en sa présence : Edelweiss. C'était tout de même quelqu'un. Tu te souviens encore du jour où tu t'es achetée le tout premier tome de la collection. En secret d'ailleurs. Ta mère, en le voyant en rayon avait eu un air de dépit, elle avait d'ailleurs exprimée haut et fort son mécontentement envers le commerçant, insinuant qu'il incitait les jeunes filles pures et innocentes à écarter les cuisses facilement ... n'importe quoi. Ta mère à toujours eu le talent d'en faire des tonnes pour pas grand chose. Au final, elle ne sait toujours pas que tu lit ça.

- Je suis impatiente de voir la suite ! Le dernier est si palpitant ! J'aime beaucoup le passage où la Comtesse, malade, hésite à avouer se sentir bien en présence de sa meilleure amie. D'ailleurs on ne connait toujours pas le nom de cette amie et les sentiments qu'elles ont. Vous êtes si mystérieuse Edelweiss-sama ! Et ... comment va Madame la Comtesse ?

Une véritable fanatique, à un point où tu t'inquiétais même pour un personnage fictif de roman érotique. C'était presque flippant, enfin bon, tu ne comptais pas insister trente ans sur ton impatience, tu comptais sur elle pour envoyer la suite vite, en espérant qu'elle ait vite l'inspiration. Après tout, c'est tout ce que tu pouvais faire : continuer de fantasmer sur les aventures de la protagoniste tout en espérant voir la suite rapidement. Tu ne serais d'ailleurs pas déçue, logiquement, enfin, tu ne l'a pas encore été depuis les nombreux tomes déjà lu. Hormis cela, le sujet qui suivit était ... des plus perturbant : L'amour.

- Bien ... c'est pas facile ... enfin, c'est ... compliqué. C'est plus pas facile que c'est compliqué en fait ...

Bon sang que ça l'été, compliqué. En plus d'être gênant et de te faire rougir alors que tu t'enfonçais dans l'eau, telle une enfant. Tu avais beau avec le physique d'une femme de ton âge, la maturité et le comportement. Mais dès que ça parlait d'amour ou d'Hisame ... tu semblais n'avoir que 15 ans tant tu étais timide sur le sujet, c'est pourtant quelque chose qui ne semble pas t'accabler : la timidité. Cela dit ... c'est peut-être la bonne personne à qui en parler face à toi, qu'en pense-tu ? Tapotant alors tes doigts entre eux sous l'eau ...

- J'ai ... pas encore osée avouer à Hisame que je l'aime ... il s'en doute je crois ... mais je l'ai jamais confirmée ... puis ... il a eu une petite amie dont j'étais jalouse, ça c'est mal passé entre elle et moi ... et ... ils ont rompus, Hisame s'est excusé auprès de moi ... mais c'est tout. Puis ... j'oserais jamais lui dire ... c'est trop gênant ! Beaucoup trop ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Tant d'informations à digérer, et surtout moult compliments sur un passage que j'avais écrit dans la précipitation, désireuse d'en finir au plus vite tant que j'étais mal à l'aise de créer une romance entre l'héroïne et sa meilleure amie dont je n'ai toujours pas trouver de nom qui lui rendrait hommage. Je ne dis rien, priant pour qu'elle change de sujet assez vite, ce qu'elle fait en me parlant de sa vie sentimentale, je retiens un soupir de soulagement. J'ai évité un instant d'embarras de très peu, toutefois ce que j'entends est très classique. Trop classique, même si sans le vouloir elle a quand même réussi à faire la bonne chose ; attendre.
L'attente représente tout chez une femme.
Il n'est pas question de gêne, plutôt de vision de l'autre ; aucun homme n'a envie d'une femme forte qui le balade aux quatre coins du monde sans lui demander son avis. La raison pour laquelle j'évitais toujours religieusement de mentionner mes prouesses martiales avec mon second à l'époque où nous étions ensemble ; j'avais beau être celle qui avait le dernier mot, il fallait bien qu'il ait l'impression d'être le plus fort (et c'était vrai). C'est toujours extrêmement gratifiant pour un homme d'être le centre de l'attention d'une femme, je ne m'imaginais pas lui dire que notre idylle représente quelque chose de secondaire ; ça aurait été faux et il faut savoir se faire confiance.

-Ne lui dit rien, au lieu de te déclarer essaie de le mettre sur la piste. Demande lui si tu peux passer du temps avec lui par exemple. Une déclaration est la dernière chose à faire, les mâles aiment penser qu'ils ont le contrôle sur leur vie. Même si au fond c'est souvent nous qui décidons ce qu'il y aura à menu ou au contraire, comment seront éduquer les enfants. Soit féminine et ne mentionne pas trop le fait que tu sois gradée si tu l'es, encore plus si c'est un galon supérieur au sien.

Pendant que certaines sotte insistent pour pouvoir monter au front, et ainsi lors de leur capture se faire violée par tout le régiment, d'autres insistent pour qu'il y ait un jour une femme Kage. Bah, si des gens sont assez bêtes pour nommer une Ombre féminine.
Je laisse aux hommes le soin de faire la guerre, je préfère diriger. Après tout, eux ont un corps bâti pour tuer pendant que nous, avons un corps conçu pour porter la vie.
D'un point de vue strictement philosophique, je suis heureuse d'être femme.

-Un homme qui s'assume se résoudra à te faire une déclaration si tu t'intéresses assez à lui et que c'est réciproque, il faudra peut-être être un peu patiente, mais rien de grave. J'ai dû attendre un an avant que mon samouraï servant ne se décide à m'annoncer tout haut ce qu'il pensait très très fort. Madame la Comtesse hésite toujours avec son amie après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

Pourquoi avait tu fait ça ? Tu as conscience que, cette femme, tu ne la connait pas ? Elle ne te connait pas, tu as toujours été assez seule avec ce sentiment, et là, tu déballe tout, comme ça, si facilement, si ... naivement. Au final, tu avais beau jouer la monstre en combat, être assez sadique, ne plus te contrôler, tu n'en restait pas moins humaine, avec tout tes défauts, tes points forts mais surtout ... tes faiblesses, et tu en avais une là. Juste sous ton nez, juste sous tes yeux, juste ... dans ton coeur. Cependant, contre toute attente, elle ne t'envoya pas paître un autre champs, te donnant même quelques conseils ... Ne pas déclarer ta flamme toi même. C'était presque amusant, assez comique, toi qui essayait depuis bien des années de tout lui dire, de lui ouvrir ton coeur comme un livre, voilà qu'une autre te conseille de ne rien en dire, de le pousser à passer du temps à tes côtés, ce qui n'est pas une mauvaise idée non plus, mais ... trouvera-t'il tout seul ?

Elle te disait de le mettre sur la voie, de lui montrer la piste, de le guider jusque ton coeur, avant de le lui ouvrir. Cependant, malgré tes yeux pétillants de détermination, il restait le soucis crucial : ta féminité. Tu étais aussi féminine qu'un agriculteur. C'était clairement pas ton fort, en aucun cas. Pourtant, tu avais su faire preuve de tendresse à de nombreuses reprises, mais voilà : tu étais nulle pour l'amour. Tu ne savais pas comment faire pour lui montrer que tu l'aimait, quand tu as pu lui dire, au final, tu t'es dégonflée comme une faible.

- Je ... vais essayer ! Merci beaucoup Edelweiss-sama ... dîtes, vous pensez rester combien de temps ici ?

Debout, ou du moins, à moitié levé dans l'eau, le regard sur l'écrivaine alors que tu avais là un grand sourire, déterminée à suivre les conseils de celle-ci. Cela dit, tu ne savais pas quand elle partirait, du coup, tu espérais pouvoir profiter de sa compagnie encore un peu, bien que ... tu ne savais pas trop que faire ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-Je pense rester quelques temps à Uzushio, tant que les affaires de mon clan ne me rappellent pas à mon devoir, je vais tester les sources chaudes en ville et dans la région, puis ensuite j'aviserai.

Je m'étire, un peu engourdie par la chaleur. J'imagine que je peux repartir demain tout comme je peux rester un mois sans rien faire, les affaires du clan vont plutôt bien en ce moment, même si elles ont tendance à péricliter à de rares occasions. Réarmer le clan est assez simple, mais le faire tenir à flot tout en justifiant cette montée en puissance, temporiser les raids de l'Empire et sourire au Daimyo qui se pose des questions est extrêmement dur. Individuellement ce sont des tâches anecdotiques, toutes prises au même moment, c'est une épreuve, heureusement que je ne suis pas la seule gestionnaire au sein du clan. Les bourreaux de travail ne manquent pas.
Mais ce n'est pas le sujet ici.
Je fais un petit sourire à la ninja qui s'agite dans un lieu dédié à la détente.

-C'est étrange, d'habitude, les demoiselles n'ont pas ce genre de soucis, mêmes lorsqu'elle sont ninja. L'entraînement deviendrait donc si prépondérant dans la vie des ninjas? Au point qu'ils en oublient des choses aussi importantes que l'amour ou bien les conventions sociales? J'ai rencontré nombre de shinobis durant mes voyages, peu savaient faire autre chose que de se battre au service d'un clan ou une nation. Certains ne savaient même pas lire.

Je regarde la poitrine de Katsumi, un peu circonspecte par cette vision assez impromptue ; un peu de contexte que diable. Mais aussi de retenue. Nous sommes dans un bain publique et pour avoir déjà fait part de ma jalousie, je vais finir par ne plus trop savoir comment comprendre ses actes si ça continue ainsi.

-Tu devrais cacher aussi ce que les autres ne peuvent avoir. Je lui tire un brin grivoisement la langue. La comtesse interpréterait à sa convenance une telle impulsivité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Un ninja ne sachant pas lire, en soit cela n'est pas si surprenant, dans le passé, l'enseignement culturel passait sans aucun doute bien après l'enseignement du ninja, le plus important était de savoir se battre pour l'honneur du clan, aujourd'hui, l'importance n'est plus la même pour certains. Evidemment, cela reste une priorité, mais tu le sais bien, la culture, le savoir minimale est tout aussi important désormais. Un ninja ne sachant pas lire ne peut pas partir en mission seul, il se fera rouler dans la farine à de nombreuses reprises. Te renfonçant dans l'eau, un petit soupir. Tu n'avais pas envie de parler d'amour maintenant, au fond, tu en avais déjà dit bien assez. Tu en avais plus qu'assez de te torturer l'esprit avec tout ça. Entre ça, puis la situation mondiale, tu espérais bien un jour avoir l'esprit tranquille, mais ... c'était sans doute pas pour maintenant. Tu en voyais de toute les couleurs lors de tes missions, et, même si tu ne connais pas l'entièreté du Yukan, tu craignais le pire pour le futur du monde.

- Oh, excusez-moi ...

Répondant de façon pensive à cette remarque, tu avais tendance à oublier ta pudeur avec l'enthousiasme, de temps en temps. Cela dit, tu avais soudainement l'air si sérieuse, cela ferait perdre le sens de la raison à certain, ton changement de comportement brutal était assez ... contradictoire. Passer d'une jeune femme surexcitée, à ce calme si sérieux, c'était troublant. Elle venait de te faire penser que, au fond, elle voyage, tandis que toi, et bien, tu ne pars que pour des missions en général, alors certes, cela te permets de voir du monde, mais au fond ... tu y gagne quoi ? Tu ne fais que remuer un peu la poussière sous tes pas, regarder ta route et reprendre le chemin du retour ensuite ...

- J'espère que l'on pourra voir ce monde sans être obligé de regarder derrière nous un jour ... mais ... je sens que ce n'est pas pour tout de suite ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
-Il ne fallait pas se former à Uzushio pour ça ; c'est l'inconvénient d'être une ninja rattachée à un village. Après vous avez l'avantage d'avoir un toit, des murs solides et la garantie de ne pas être laissée sur le carreau. Quelque chose que très peu de ninjas indépendants peuvent se targuer tant le travail est dangereux, les clans peu puissants et le sekai dangereux. Je me renfonce un peu dans l'eau, profitant de la chaleur bienfaisante. Il faut faire un choix ; la laisse et la gamelle, ou alors la liberté la plus totale, y compris celle de mourir de faim.

Ce n'est pas rare que la dénutrition pousse certains de mes compatriotes au pillage, lorsque les temps sont durs, il faut bien trouver moyen à se nourrir. Le mercenariat rapporte peut-être gros, mais il faut trouver les employeurs, avoir la discipline de le faire plutôt que de simplement se servir sur les plus faibles. Mais si je n'avais pas eu l'occasion de voyager, j'aurais été beaucoup moins prolifique en tant qu'écrivaine et mon argent de poche ne serait pas aussi conséquent. C'est le gros avantage d'avoir différentes sources de revenus ; mes frais de vie courante sont couverts par mes écrits, toutes les folies que je me permets au niveau de mon équipement sont grâce à mon travail d'intendante et les missions que j'effectue.
J'ai un sourire.

-Je pense que je vais passer le reste de la journée ici, l'eau chaude est une invention merveilleuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Elle n'a pas tout à fait tort tu sais. Toi, tu n'a rien demandée, c'est un fait. Tu ne pensais pas que cela se passerait ainsi, qu'il y aurait tant de villages et de clans finalement refermés sur eux-mêmes dans le monde. Tu avais été plutôt très naive ce jour là, mais, on ne peut guère t'en vouloir, tu n'avais que 9 ans. Est-ce un crime pour une enfant, d'être naive ? Sans doute que non, bien que ... cela aurait pu, dans d'autres cas, coûter la vie. Enfin, comme elle dit, tu as tout ce qu'il te faut, en effet. Tout ? Non ... encore une fois, tu aime la liberté toi, au final, comme elle l'annonce : tu as la laisse et la gamelle. A ton plus grand malheur en somme ... tu es là, bien impuissante, exécutant les ordres données comme un gentil toutou. Tu ne dit pas que tu n'aime pas Uzushio, ou bien même les projets de village et de pacifisme, mais ... au final, qu'est-ce qui change dans tout ça ? Mis à part que les clans d'un continent se rassemble entre eux. Au final, ça élargit juste le champ de batailles.

- Je compte bien changer ça. Je ne suis pas née pour me contenter de regarder le monde sans rien faire. Un moment viendra où ...

Ne finissant pas ta phrase, riant un peu en mettant une main devant ton visage, écoute toi parler, petite idiote, as-tu bu ? Ou pense tu vraiment ce que tu dit ? Laissant alors place au silence, tu haussais les épaules alors que ta main redescendait dans l'eau, lourdement alors que tu soupirais.

- Je suis si utopiste parfois ... je pense que je devrais y aller ... désolée de mes propos.

Commençant à te lever, dos à elle, pour garder un minimum de pudeur, tu te sentais bien idiote, honteuse d'avoir dit ça et tu espérais filer sans dire plus d'ânerie, réellement ... à quoi pensait tu ? Au fond de toi, tu le pensais tout ça, tu l'espérais, mais tu n'a pas eu le courage ou la folie d'aller plus loin ...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dawn of Ninja :: Zone Rp - Le Sekai :: Pays du Tourbillon - Uzu no Kuni :: Uzushiogakure :: Terrain d'entraînement-
Sauter vers:

Cliquez sur une technique de la Bibliothèque pour obtenir son code !
Il ne vous restera plus qu'à le copier-coller ailleurs.

Acte II -  Infestation