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Un soin vaut mieux que deux tu l'auras. [PV - Haruka]

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Le chaos ambiant est toujours aussi éreintant... cris, pleurs, explosions, clameurs guerrières se rassemblent dans un horrible orchestre qui résonne partout, et le désordre est présent dans chaque recoin de la cité assiégée. Fétu de paille dans l’immense vague humaine, j'erre sans vraiment du but, abasourdi par le changement d'ambiance soudain, dans cette ville autrefois si paisible...

Mais je reprends vite mes esprits lorsque je tombe face à un enfant gisant dans une ruine de maison, au beau milieu du festival attaqué. Ni une ni deux, je l'attrape et le positionne sur mon dos, constatant son état gravissime... Il a perdu connaissance, du sang jaillit de sa tête et j'ai l'impression que son bras droit à été arraché. Je déchire un morceau de mon manteau blanc, que j'attache comme une compresse sur son moignon, et sur son crane. Mes pauvres "bandages" ne le soigenront pas, mais peut-être qu'il ne perdra pas trop de sang avant qu'il ait pu recevoir des soins... je décide donc de le ramener aux unités médicales en arrière sans plus attendre. L'enfant gémit pitoyablement, et des sueurs froides coulent dans mon dos. Avec l'attaque, des unités médicales ont bien étés mises en place, non ?...

Pas le temps de réfléchir, chaque seconde qui passe peut-être lourde de conséquences pour mon jeune passager, et la zone allait devenir de plus en plus dangereuse... Il serait temps d'aller réfugier un maximum de gens derrière les murailles de Baransu. Je décide d'accélérer le mouvement, grâce à une technique suiton. Je me stoppe un court instant, lançant un rapide Mizu Rappa, qui me permet de lancer un Suisei Chikan, grosse vague que je chevauche afin d’accélérer ma vitesse... la technique en question me permet de foncer très vite vers les murailles, bien plus vite qu'en courant, et je passe les murailles à fond la caisse.

Pourvu que j'arrive à temps...

Tel dans un cauchemar irréel, la foule perdue se masse un peu n'importe où, des gens s’écroulent, d'autres se relèvent, et tous vont vers une hypothétique sécurité. Mais je n'ai pas le temps d'aider ces gens, le petit que je porte va bientôt y rester si je ne me dépêche pas plus. Négligeant la dépense de chakra, je fonce à travers la ville, passant par les toits pour éviter la foule, et je cherche une tente, un endroit d’accueil aux blessés... juste un endroit, par pitié...

Mes prières sont comme exaucées, car j’aperçois enfin un endroit d’accueil pour les nombreux blessés. Ni une ni deux, je descends droit sur l'endroit, et je coupe ma vague une fois arrivé. Le camp semble débordé devant l'afflux de blessés, et des personnes que je suppose médecin courent dans tout les sens. Je n'aime pas faire ça, mais j'interpelle une jeune femme qui semble savoir soigner, et je lui explique, fébrile :

"Excusez moi ! J'ai trouvé cet enfant dans les décombres d'une maison, et si on ne fait rien très vite, il va mourir... Aidez le, je vous en prie."


La guerre est bien assez sale pour laisser crever des enfants, et j'espère que la shinobi médecin pourra le sauver... Sauf si il est déjà trop tard... Suite à ma supplique, je pose un genou à terre. La course effrénée m'a pompé beaucoup de chakra en très peu de temps, et le contrecoup commence à se faire sentir. Mais ce n'est pas parce que je fatigue que je ne suis plus opérationnel, m'est avis que la journée ne fait que commencer.

Techniques utilisées:
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Je n'avais jamais eu aussi peur que ce jour où il avait plu des flèches en plein festival. D'innombrables innocents avaient été tués et j'avais échappé à ces projectiles de peu... C'était la panique totale... J'étais complètement déstabilisée... Derrière les murailles, je m'étais abritée dans le bâtiment le plus proche qui me semblait assez solide pour tenir l'assaut. De nombreux blessés... Une alliance allait surement être faite entre différents villages ninjas pour nous défendre et contre-attaquer, mais d'ici là, je comptais bien me rendre utile en aidant les blessés. J'avais rejoint une tente où s'étaient regroupés des médecins et des ninjas spécialisés en soin pour tenter d'aider ceux qui avaient été touchés par l'attaque. De nombreuses tentes de premiers secours avaient été installées au sein de la ville, mais je ne connaissais pas leurs positions. Dès lors que le calme aura, un temps soit peu, regagné la ville, j'allais me proposer pour une mission, mais, pour le moment, l'agitation était toujours de mise...

Mes jutsu de soins étaient limités, car je n'étais pas une Omura, néanmoins, je pouvais être utile et j'avais déjà soigné plusieurs personnes. De nombreuses personnes étaient venues, jusqu'à présent, et nous les traitions comme nous le pouvions. J'avais mal à la tête... Toutes ces personnes... Toutes ces blessures... C'était tellement douloureux de voir des cadavres d'enfants joncher le sol... Certaines plaies étaient abominables... C'était ça, la guerre ?
Alors que je me reposais, pendant que d'autres soignaient les nouveaux venus, un homme arriva, portant un enfant grièvement blessé et me suppliant de le sauver. J'étais ici la seule personne doté de capacités curatives qui n'était pas occupée, je ne savais pas si cela allait suffire, mais je fis signe à l'homme de poser le mourant à terre tandis que je m'attachais les cheveux et que je retroussais la manche de mon bras droit. Je forçai le garçon à mordre mon bras et me servis de mon chakra afin de tenter de lui sauver la vie.

- Je ne suis pas vraiment ninja médecin... Je ne peux rien faire de plus excepté nettoyer et bander ses blessures, comme tout bon shinobi saurait le faire. Je pense qu'il devrait maintenant pouvoir tenir le temps que quelqu'un de plus compétent se libère.

Sur ces mots, j'invitais l'être aux cheveux blancs à m'apporter son aide.
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Sans hésitation, la jeune femme me fait signe de poser le garçon au sol, et je m’exécute, toujours anxieux. Elle s'attache les cheveux avant de retrousser sa manche, dévoilant son bras droit nu... Et plein de morsures. Elle invite d'ailleurs le garçon à la mordre, ce qu'il fait avec grande difficulté, mais ça semble lui faire un peu de bien.

J'avais déjà entendu parler de cette technique, mais c'est la première fois que je la vois sous mes yeux. Mais je ne me détends pas pour autant, car la femme ne calme pas totalement mes inquiétudes :

- Je ne suis pas vraiment ninja médecin... Je ne peux rien faire de plus excepté nettoyer et bander ses blessures, comme tout bon shinobi saurait le faire. Je pense qu'il devrait maintenant pouvoir tenir le temps que quelqu'un de plus compétent se libère.


Tenir le coup... j'espère vraiment que ça lui suffira. Elle me fait ensuite signe de l'aider, ce que je fais sans y réfléchir à deux fois, ignorant toute fatigue. Tandis que je retire l'étoffe blanche sur son bras, enfin, son reste de bras, je me demande si je fais bien de le sauver... D'accord, il serait mort sans moi, mais d'un autre coté, il va devoir grandir sans son bras et sans sa famille dans ce monde sans pitié... Pauvre petit. En plus, ses plaies sont vraiment moches.  

Je réquisitionne une bassine vide, que je remplis avec un léger Mizu Rappa. J'utilise ensuite l'eau invoquée pour lui nettoyer la plaie, me tachant de sang au passage et lui arrachant des plaintes de douleur... J'espère que je suis pas en train de le tuer quand même ! Après un nettoyage efficace, je redécoupe un morceau de mon long manteau qui je lui attache solidement au moignon, et je constate avec satisfaction que le sang coule bien moins abondamment que lors de mon arrivée.

Le garçon enfin hors de danger, du moins temporairement, j'aide la jeune femme à l'allonger sur une couchette, au milieu d'autres blessés qui attendent eux aussi leur tour. Notre contribution terminée, je prends le temps de souffler un peu, remerciant au passage la kunoichi qui venait de sauver l'enfant :

"Merci bien, sans vous cet enfant était condamné..."
J'ajoute, songeur : "Cette technique... Et ces cheveux... vous seriez pas du clan Uzumaki ?" Me rappelant l’existence de la politesse, je me présente en premier : "Je ne vous ait même pas dit mon nom, pardon ! Akane Itachi, chuunin de Konoha."

J'espère que mon œil blanc (que je n'ai pas couvert) ne lui fera pas peur, en général ça fait cet effet aux inconnus... J'ai une pensée soudaine pour Kato. Il est passé où cet oiseau de malheur ? J'espère qu'il ne lui est rien arrivé...
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L'homme aux cheveux blancs était très investi dans cette mission qu'était le sauvetage du petit et ce, même s'il n'avait apparemment aucune connaissance médicale. J'avais déjà vu un bon nombre de blessés ou de morts, je ne ressentais donc plus cette empathie qui avait pu me faire souffrir un peu plus tôt, je savais pourtant à quel point la situation était difficile. Quoiqu'il en soit, nous mobilisâmes toute notre énergie afin que l'enfant soit hors de danger avant de prendre du repos bien mérité. D'après l'usage d'une technique Suiton, j'en conclu que cette personne au bon coeur -car il aurait très bien plus laisser mourir l'enfant comme un chien- était un shinobi... Il me remercia pour la précieuse aide que j'avais pu apporter. Ce n'était rien, je n'attendais rien de mes actions. C'était normal. Non, je... J'avais fait ça pour moi, parce que cela me permettait de me sentir utile, de ne pas m'impatienter. Cela me permettait de taire mon inquiétude, c'en était presque égoïste...

"Cette technique... Et ces cheveux... vous seriez pas du clan Uzumaki ? Je ne vous ait même pas dit mon nom, pardon ! Akane Itachi, chuunin de Konoha."

Oui, cette technique, secrète -ou plus vraiment vu sa renommée-, n'était enseignée que par des membres du clan Uzumaki au clan Uzumaki. Comme quoi il était vraiment temps que vienne la "Révo-maki", bah quoi ? Je voulais révolutionner mon clan et surprendre tout le monde avec des jutsu sur-mesure ! L'ère des anciens était finie, maintenant, il fallait laisser les jeunes s'exprimer.

- Enchantée, Akane Itachi. Je suis Haruka et, issue du clan Uzumaki comme tu l'as si bien deviné. Je suppose que je n'ai pas besoin de préciser mon village d'appartenance.

Je ne doutais pas le moins du monde de son rang de Chûnin, il n'avait pas l'air blessé, à première vue, malgré l'attaque plutôt surprenante qu'on avait essuyé et, il avait même pu sauver un enfant. J'étais sûre que bien des shinobi, face à cette situation inattendue, avaient paniqué et peut être même commis des erreurs. Je regardais l'homme, quelques instants, silencieuse.

- Connais-tu la situation à l'extérieur de Baransu ?
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Elle me réponds, sur le même ton que moi à peine plus tôt :

- Enchantée, Akane Itachi. Je suis Haruka et, issue du clan Uzumaki comme tu l'as si bien deviné. Je suppose que je n'ai pas besoin de préciser mon village d'appartenance.


Je hoche la tête, plus pour moi que pour elle. Un minimum de jugeote suffit à deviner son clan, elle n'a pas besoin de me complimenter là dessus... Quand à son village, il est évident qu'elle vient droit d'Uzushio. Même si j'avais deviné cette information, l'entendre de sa bouche me détends un peu. Uzu est un village connu pour les ambitions pacifiques de son Kage, et je sais que la plupart de ses shinobis adhèrent à ses idées. Même si nous autres, Konohajins, ne somme pas autant axés sur la paix, je crois que les relations entre nos deux villages ne peuvent déboucher que sur une entente pacifique, qui nous sera sans doute bien utile à l'avenir... Enfin, si nous survivons au siège...

En parlant de survivants, mon oiseau à disparu de la circulation. Vu l'attaque éclair que nous venons d'encaisser, je me fais un souci grandissant pour lui. Plongé dans mes pensées et mon inquiétude, je ne remarque pas tout de suite le blanc qui se forme entre la kunoichi et moi. Blanc qu'elle casse en parlant à nouveau, me faisant quitter mon esprit :

- Connais-tu la situation à l'extérieur de Baransu ?


Je hoche la tête horizontalement. Qui oserait attaquer le festival, et se mettre à dos le monde shinobi ? Je me reprends, pour éviter un nouveau décrochage dans la conversation :

"Je ne sais absolument pas qui est derrière tout ça... les dégâts sont monstrueux, et les morts jonchent les rues du festival... Tout ce que je sais, c'est que hors de ces murailles"
Je pointe du doigt les murailles, par dessus mon épaule "sont notre dernière défense. Et encore, pas sur que ça suffise..." Je m'interromps soudain, avant de reprendre en tapant du poing droit dans ma paume gauche, me rappelant un "détail" "Au fait ! Y'a plein de civils dehors encore... je me suis dépêché pour sauver le gosse, et je suis passé sans difficulté par dessus les murailles mais eux ne le peuvent pas... Et elles ont étés fermées à cause de l'attaque... Je vais tenter d'en transporter un maximum, Il y a des vies à sauver."

Déterminé, je pose un genou à terre, me préparant à réinvoquer ma vague. Et je me fais instantanément rattraper par la réalité, vu que l'effort me fait limite tomber à plat ventre... Mais je passe outre. Ma vie passe après celle des autres... Je me reprends, et, comme si de rien n'était, tentant de dissimuler ma fatigue, je monte sur l'imposante structure aqueuse. je me prépare à repartir à l’assaut, puis, me rappelant encore une fois que je ne suis pas seul, je lance ma main vers Haruka :

"Tu viens me prêter main forte ?"


Simple proposition. Elle sera surement plus utile ici, mais c'est une shinobi et elle maitrise peut-être des techniques pouvant m'aider ?... Et puis, soyons francs, je ne pourrai jamais y arriver seul...

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Apparemment, le konohajin n'avait pas grand chose à me dire que je ne savais déjà. C'était frustrant d'avoir été attaqué comme cela et de ne rien savoir du tout... Car, si l'on ne savait rien, nous n'étions pas en mesure de contre-attaquer, ni même de nous défendre... Les pertes civils étaient non-négligeables d'après ce que nous avions vu, tous les deux, bien que nous n'étions pas vraiment en mesure de calculer l'étendu des dégâts... La seule chose que m'avaient apportées les paroles du ninja était son avis concernant les murailles. De ce que j'avais compris, lui était en extérieur lorsque l'attaque était survenue et il avait eu la chance -ou la malchance- de constater que les murailles n'allaient peut être pas tenir face à l'assaut ennemi.

L'homme était bien gentil, mais ce qu'il faisait, ou voulait faire, était des plus dangereux... Je comprenais sa volonté, je voulais moi-aussi sauver des vies, mais ce n'était pas possible... Enfin, ça l'était, mais je n'avais pas l'impression que j'en avais le droit. J'étais une Jônin. Pour le moment, Baransu était dans le désordre mais j'étais sûre que des dirigeants allaient faire revenir l'ordre et tenter de régler cette histoire d'une main de fer. En attendant ce moment, je n'avais pas le droit de me mettre en danger. Une ninja sensorielle, capable de soins et maîtrisant les arts mystiques ne pouvait que se montrer utile. Si je sortais, que je traversais ces murailles, il était clair que je me placerais en tant que cible et que je risquerais gros. Si je venais à mourir à ce moment-là, en sauvant deux vies... Cela aurait sans doute été du gâchis. Si j'attendais et que j'effectuais une mission, organisée, pour la ville de Baransu et tous les survivants, là, je pouvais avoir un bien plus grand impact.

"Tu viens me prêter main forte ?"

Mon avis n'avait pas changé... Aider les blessé de Baransu, il n'y avait pas le moindre problème. Mais, aider ceux qui se trouvaient à l'extérieur, ce n'était pas la même chose... Je ne voulais pas mourir inutilement. Si lui le souhaitait, c'était son problème, enfin... Il ne se rendait peut être pas compte de ce à quoi il s'exposait en faisant cela. Ne pas prendre d'initiatives stupides, dangereuses ou mettant des vies en danger, voilà ma priorité en cette journée ensanglantée.

- Je suis désolée, mais je ne peux pas accepter cela. Je suis bien plus utile vivante que morte et je pense que c'est la même chose pour toi, je veux bien m'occuper des blessés de l'intérieur mais pas de ceux de l'extérieur. La sécurité avant tout. Le dirigeant de la cité ne tardera pas à donner ses directives, nous ne devons pas mourir avant cela. Nous ne sommes pas seuls et je doute que les puissants laissent les civils et ninjas être massacrés jusqu'au dernier.
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La kunoichi réfléchit un court instant avant de décliner ma proposition :

- Je suis désolée, mais je ne peux pas accepter cela. Je suis bien plus utile vivante que morte et je pense que c'est la même chose pour toi, je veux bien m'occuper des blessés de l'intérieur mais pas de ceux de l'extérieur. La sécurité avant tout. Le dirigeant de la cité ne tardera pas à donner ses directives, nous ne devons pas mourir avant cela. Nous ne sommes pas seuls et je doute que les puissants laissent les civils et ninjas être massacrés jusqu'au dernier.


Du haut de ma vague, je place ma main sur mon menton, réfléchissant à ses paroles. D'un côté, la mort d'un shinobi sera forcément plus déplorable que celle d'un civil, nos capacités vont être mises à rude épreuve pendant l'attaque... Mais d'un autre, une voix me hurle que juger qu'une vie a plus de valeur qu'une autre n'a pas de sens. Nous sommes tous vivants, que nous soyons civils ou shinobis... Mais elle à raison sur un point. Nous ne sommes pas seuls, et les dirigeants vont surement faire quelque chose pour sauver les civils encore à l'extérieur. En plus, je pense que d'autres shinobis se sont fait surprendre à l'extérieur, comme moi, ils pourront sans doute aider ceux qui ne peuvent s'aider eux mêmes...

L'Uzumaki m'a cependant fait une proposition implicite. Si elle ne viendra pas risquer se vie à l'extérieur, elle fera son possible pour s'occuper des blessés à l'intérieur de la cité. Car il doit y en avoir aussi... Si nous ne pouvons sortir, alors rendons nous utile à l’intérieur. Je prends donc ma décision :

"Soit, tu as sans doute raison... Ça serait du suicide, ou au moins très risqué de s'aventurer à l'extérieur... Dans ce cas, rendons nous utile à l'intérieur, comme tu l'as proposé. Les blessés doivent être nombreux dans la ville, et nous pourrons surement sauver des vies sans risquer la notre..." J'ajoute, après un moment de réflexion, mon esprit pragmatique reprenant le dessus : "Je te propose de monter sur ma vague, il te suffit de savoir marcher sur l'eau... Comme ça, on arrive vite au niveau des blessés, et tu peux leur faire les premiers soins en économisant un maximum de chakra... Enfin, si cela te convient."

Durant notre petite conversation, la clameur horrible montant des gorges de blessés et de combattants n'avait pas cessée, et les bruits sourds témoignant des combats acharnés se faisaient plus puissant que jamais. Nous sommes loin du front, et pourtant un sentiment d'insécurité se répand petit à petit, les têtes des blessés se tournent vers les imposantes murailles qui nous masquent les combats, et assurent la sécurité intérieure. Elles tiennent, solides et puissantes, mais pour combien de temps seront-elles suffisantes ?...

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"Soit, tu as sans doute raison... Ça serait du suicide, ou au moins très risqué de s'aventurer à l'extérieur... Dans ce cas, rendons nous utile à l'intérieur, comme tu l'as proposé. Les blessés doivent être nombreux dans la ville, et nous pourrons surement sauver des vies sans risquer la notre..."

Cette personne était flexible. J'appréciais cela. Même si j'étais consciente d'être têtue et que cela pouvait parfois limiter ma capacité d'adaptation. Akane Itachi avait formuler le souhait d'aller à l'extérieur de Baransu et m'avait demandé si je voulais l'accompagner pour sauver des civils blessés et incapables de rejoindre la ville, il avait entendu mes paroles, avait reconnu la justesse d'une partie de celles-ci et m'avait fait une toute nouvelle proposition. Maintenant, son plan me convenait parfaitement. J'avais donc acquiescé d'un hochement de tête tandis qu'il continuait.

"Je te propose de monter sur ma vague, il te suffit de savoir marcher sur l'eau... Comme ça, on arrive vite au niveau des blessés, et tu peux leur faire les premiers soins en économisant un maximum de chakra... Enfin, si cela te convient."

Cette fois, je voulais bien être de la partie, mais un autre problème se présentait. Le chakra... J'espérais qu'il ne comptait pas sur moi pour utiliser mon Hîru Baito afin de soigner les blessés car moi, au contraire, je ne voulais pas y faire appel et comptais uniquement utiliser les connaissances que j'avais en premiers soins. Car, à mes yeux, le chakra était une ressource importante que je devais économiser pour les futures actions que j'allais entreprendre, sous le commandement du dirigeant de Baransu, dans le but de repousser l'envahisseur et ce, même si cela était difficile... En tant que kunoichi, j'avais déjà eu à faire des sacrifices et à mettre ma morale de côté. C'était une habitude à prendre. C'était triste et cruel, mais cela faisait partie des défauts -ou plutôt des dangers- de ce métier. J'étais prête à le refaire, indéfiniment, du moment que je n'en venais pas à perdre toute émotion, tout sentiment et à devenir un véritable monstre.

- J'accepte de venir avec toi et de te prêter main forte, mais je n'utiliserai pas mon chakra. Laisse-moi quelques secondes.

Je m'enfonçai dans la tente, disparaissant quelques secondes du champ de vision du Konohajin, puis je revins vers lui avec du matériel médical qui n'était pas utilisé. Je formais quelques mudras, concentrant mon chakra dans mes pieds et faisant appel au Suimen Hoko No Gyo. Si je refuser d'utiliser d'avantage de chakra, je ne voyais aucun problème lorsqu'il s'agissait d'user de mes capacités sensorielles, si je n'avais plus l'avantage des techniques, je pouvais toujours localiser des civils pour aider l'homme aux cheveu blancs. Et puis, à deux, nous étions beaucoup plus efficaces.

- Je suis prête à partir. Je ne peux pas localiser les blessés en particulier mais je peu localiser les civils autour de moi. Si je te guide un temps soit peu, je pourrai peut être te permettre d'économiser du chakra en t'évitant les zones désertes.

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La jeune femme acquiesce à ma proposition, bien plus raisonnable, je dois le reconnaitre. Mais quand il s'agit de sauver la vie d'autrui, je deviens irrationnel. Tout me rappelle mon frère, son départ, et mon déchirement. Je veux éviter à un maximum de gens de vivre une telle souffrance, que tous vivent en paix... Et la paix commence par l'aide d'autrui. Certains jugeraient ça ridicule, d'autres non. Mais j'ai la conviction que des civils sauvés par des shinobis seront peut-être moins hostiles envers nous, et que c'est grâce à ce genre de gestes que nous pourrons un jour tenter de tendre vers une paix commune, généralisée... Mais sans doute utopique.

Elle finit par accepter oralement ma proposition, ajoutant tout de même une condition :

- J'accepte de venir avec toi et de te prêter main forte, mais je n'utiliserai pas mon chakra. Laisse-moi quelques secondes.


Je ne peux la blâmer, ce n'était que dans la continuité du discours qu'elle me tient depuis le début... Et peut être à t'elle ses propres raisons pour s'économiser, jugeant que son capital pourrait lui être utile à l'avenir... Je peux comprendre. Mais je ne suis pas d'accord avec son point de vue pour autant... Je vois mal comment je pourrai être utile à qui que ce soit autrement que par cette voie, je ne suis pas un shinobi aux capacités monstrueuses capable de déplacer des montagnes, alors j'aide comme je le peux. Et sauver des personnes mérite tout mon chakra, et surement le sien.

Mais je n'ai ni le droit ni l’envie de la forcer. Si elle vient, ça ne peut être que bénéfique pour les blessés, vu qu'elle possède les bases d'une formation médicale. Elle est d'ailleurs partie chercher du matériel, et finit par revenir :

- Je suis prête à partir. Je ne peux pas localiser les blessés en particulier mais je peu localiser les civils autour de moi. Si je te guide un temps soit peu, je pourrai peut être te permettre d'économiser du chakra en t'évitant les zones désertes.

Je hoche la tête en signe d'assentiment. Si elle peut au moins me faire ça, ça nous aidera bien. Elle monte donc sur ma vague, que je maintiens tant bien que mal, et nous partons dans la ville, sillonnant les ruines plus vite qu'un torrent déchainé, nous arrêtant régulièrement lorsqu'Haruka détecte un blessé. Elle lui administre suffisamment de soin pour qu'il tienne le coup, et je fait mon possible pour m'économiser pendant ce temps. Nous répétons la manœuvre, encore et encore, et encore... et encore... jusqu’à ce que je finisse par flancher. En effet, la vague n'est pas prévue pour deux personnes, et même si j'avais assuré pourvoir transporter l'uzujin, garder intact une masse d'eau sous notre poids tout en la bougeant était un exercice sacrément complexe.

Nous avions soigné quoi, entre 30 et 50 personnes ? Une goutte dans un océan de douleur, mais un début malgré tout... Sauf que le 50eme est le 50eme de trop pour moi. Même si les blessés n'étaient pas toujours seuls et que nous avions parfois soigné plusieurs blessés dans un même endroit, me permettant de mieux récupérer, j'ai finalement atteint ma limite. Je le signale à Haruka, et j'ai la force de retourner au campement de blessés avant de m'écrouler au sol, ivre de fatigue...

Je me retourne afin d'être dos contre terre, et je lance à la kunoichi aux cheveux rouges, qui a peut-être été éjectée lors de la coupure "un peu" brusque de ma vague :

"J'ai plus... Une once de chakra..." J'ajoute, respirant avec difficulté : "Merci de l'aide, jamais on aurait pu sauver autant de personnes sans votre concours..."

Je reste étendu au sol, sous le regard de mon interlocutrice : "Je vais plus pouvoir bouger pendant un instant, mais pas la peine de vous occuper de moi, vous avez sans doute mieux à faire ailleurs... Je vais me débrouiller."

J'avais mis un peu plus d'assurance dans cette dernière phrase, comme si j'étais en état de faire quoi que ce soit... Toute force a abandonné mon corps, je vais devoir faire une sacrée sieste...
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Nous travaillions en alternance... Tantôt l'homme nous transportait sur sa vague, tantôt il me sollicitait pour que je soigne les blessés tandis qu'il se reposait. C'était légitime. Il utilisait du chakra et moi, non. Le chakra était une ressource importante mais limité ainsi que précieuse mais dont la restauration était lente. Petit à petit, je voyais Akane Itachi s'affaiblir, néanmoins, j'avais décidé de faire comme si je n'avais rien vu. Je n'avais aucun intérêt à aller à l'encontre de sa volonté... Je savais que ce qu'il faisait demandait chakra et concentration et, pour cette détermination qu'il a gardé jusqu'à s'effondrer de fatigue, je le respectais. Même si nous étions tombés de haut avec la rupture brutale du jutsu... Si nous n'avions pas été entraîné, nous aurions certainement bien souffert de cette chute...

Je m'étais approchée de l'homme aux cheveux blancs avant de m'accroupir à ses côtés pour prendre connaissance de ce qu'il semblait vouloir me dire. Il m'avait remerciée même si, contrairement à lui, je n'avais pas usé de toute la force qui était à ma disposition afin de venir en aide à ceux qui étaient dans le besoin.

"Je vais plus pouvoir bouger pendant un instant, mais pas la peine de vous occuper de moi, vous avez sans doute mieux à faire ailleurs... Je vais me débrouiller."

- Crétin.

Ouais... Le Konohajin n'avait rien dit de désagréable ou quoi que ce soit contre moi... Mais, il prétendait être capable de se débrouiller tout seul, malgré l'état lamentable dans lequel il se trouvait. Je ne savais même pas s'il était capable de marcher tout seul... Alors, je saisis son bras droit, pour le relever, puis je le portais, comme je le pouvais, afin de le transporter un peu plus loin, dans un endroit calme où il serait en sécurité pour récupérer. Evidemment, comme cela m'avait un peu irrité qu'il fasse le costaud alors qu'il était pas fichu de tenir sur ses deux pattes, je l'avais violemment repoussé par terre.

- Les blessés et crétins sans chakra n'ont pas le droit de bouger. Je vais prévenir quelqu'un de ta présence, on te passera sans doute une pilule de chakra pour que tu récupères plus vite. Voilà ce qui arrive aux idiots qui ne font pas attention à eux.

Sur ces mots, je partis prévenir quelqu'un de sa présence et précisai son état avant de me rendre à la Citadelle Chûritsu afin de mettre mes capacités à disposition de ceux qui en avaient besoin.
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Acte II -  Infestation