Deux maîtres du Taijutsu s'entraident [PV Akizuki]

Technique à enseigner:

Akizuki-sempaï, un shinobi que j'ai eu l'honneur de connaître en tant que Sensei de l'académie quand j'apprenais les bases du ninja et qui était maintenant devenu un conseiller -en quelque sorte-, avait quelques lacunes en Ninpô se spécialisant véritablement en Taijutsu. C'était mon aîné et, il avait été mon professeur alors difficile de le voir comme un ami malgré l'affection que je pouvais lui témoigner et la confiance que je lui accordais. Nous avions conclu une sorte d'accord, je devais lui enseigner le Suimen Hoko No Gyo ainsi que le Shunshin et, lui, devait m'apprendre quelques techniques de corps à corps dont il avait le secret. C'était un marché équitable, chacun y était gagnant.

J'étais vêtue d'un kimono blanc et d'un hakama noir, mes cheveux étaient relevés par un ruban noir et je portais à mes pieds chaussettes tabi blanches ainsi que des geta. Mon apparence n'était pas particulièrement soignée, mais je n'avais pas besoin de prendre soin de ma tenue lorsque je devais m'entraîner, surtout pour apprendre une technique d'arts martiaux. Dès lors que je devais me battre ou qu'il y avait risque de combat, je prenais mes vêtements les plus confortables et auxquels  je tenais le moins puisque j'avais la fâcheuse tendance à voir mes habits réduits à l'état de lambeaux.

Je marchais en direction du terrain d'entraînement, emplie d'une énergie débordante, celle du matin, celle qui m'empêchait de tenir en place et me forçait à me dépenser un maximum en faisant des exercices quotidiennement. Cela me permettait d'entretenir mon corps alors je n'allais pas me plaindre. Donc, pour optimiser mes capacités d'apprentissage, je n'avais fait aucun effort avant de venir.
Je marchais, seule... J'hésitais à me proposer pour gérer une équipe de Genin ou de Chunin. J'aurais bien aimé demander conseil à Akizuki, mais il n'avait jamais été à la tête d'une équipe, il travaillait seul, comme moi. Il avait cessé d'enseigner à l'académie pour une raison que j'ignorais. Peut être qu'il ne supportait pas les jeunes, que Kuragari et moi l'avions dégoûté de l'enseignement... C'était compréhensible avec tout ce que nous avions pu faire comme bêtise, mais un peu triste si c'était la vérité.
Une fois arrivée, j'observais les alentours à la recherche du Hayasa....